Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de 110 000 à 140 000 postes qui sont encore vacants dans les différents restaurants du pays.
Tous les types de métiers sont concernés : cuisiniers, serveurs, barmans, plongeurs, personnels de service.
Cohésion d’équipe, gestion du stress, marques de reconnaissance, il est clair que ces notions doivent être prises en compte pour garder ses équipes investies dans le projet de l’établissement.
Aujourd’hui le turnover représente un risque coûteux pour l’employeur et, à l’opposé, la rétention du personnel constitue un enjeu-clé. D’après une étude du cabinet Deloitte, un personnel sur quatre démissionne au cours du premier mois et demi d’activité.
Quelles sont les sources de bien-être au travail ?
D’après une étude de l’Université de Warwick, le bonheur au travail augmente les gains de productivité d’un individu de 12 %.
On ne le dira jamais assez : la question de la rémunération est l’un des critères essentiels pour motiver les salariés de la restauration. Aujourd’hui, leur revenu mensuel net s’établit à 1250 € par mois en moyenne.
La question de la paye n’est pas la seule à conditionner la prise de poste. La recherche d’horaires équilibrés pour jongler entre vie pro et vie perso est tout aussi essentielle.
Tous secteurs confondus, cette tendance s’est renforcée suite aux confinements successifs et a accru l’intérêt pour des missions qui se combinent correctement avec la vie privée.
Des missions qui ont du sens et un plan de carrière pour vos salariés renforcera la probabilité de les voir se projeter sur le long terme dans votre restaurant. Par exemple, vous pouvez proposer des formations pour actualiser les connaissances de votre staff sur les dernières réglementations en vigueur ou sur le tout nouveau logiciel de caisse.
Enfin, de manière générale, il vaut mieux prévenir que guérir alors pensez à évaluer le moral des troupes régulièrement pour déceler les problèmes potentiels avant qu’ils ne s’aggravent.
Les employés ont-ils l’impression d’être en sous-nombre ? Existe-t-il des tensions entre le service et la cuisine ? L’organisation permet-elle d’assurer pendant les coups de chaud ?
Comment trouver la perle rare à l’approche de la haute saison ?
Pour s’épanouir au travail, n’importe quel employé a besoin de trouver sa place, de participer à la prise de décision et de sentir une reconnaissance de la part de l’employeur. La plupart du temps, un simple « merci » suffit.
Avec l’émergence d’une septième vague de contaminations, refaites le compte de vos saisonniers !
Une bonne partie d’entre eux a été contrainte de changer de branche pour trouver un emploi durable. Il est donc important d’actualiser votre base de données et de garder un contact régulier avec ceux qui confirment leur disponibilité.
Envisagez également le recrutement en apprentissage : depuis l’adoption de la loi Avenir professionnel on peut recruter un.e apprentie tout au long de l’année. Prenez contact avec les Centres de formation d’apprentis (CFA) proches de votre établissement, il arrive que certains leurs élèves n’aient pas encore trouver d’employeurs.
Par ailleurs, si vous n’avez pas de responsable RH en interne, il peut être utile de rencontrer un cabinet spécialisé pour anticiper différentes stratégies de recrutement suivant vos besoins.
Ce type de cabinet de recrutement a généralement une connaissance précise du nombre de candidats sur une zone géographique donnée. Il peut vous offrir un accès rapide à des candidats suivant les compétences et soft skills requis.
Des outils technologiques plus intuitifs pour gagner en efficacité
Dans un restaurant, la gestion des ressources humaines est simplifiée par l’apport d’outils technologiques.
Si des outils dépassés auront tendance à rebuter les employés, à l’inverse il est pertinent de se doter d’outils de dernière génération pour la caisse ou la commande.
Par exemple, des applications comme Sunday ou l’Addition permettent aux clients de scanner un QR code et de payer sur leur smartphone en quelques secondes, sans faire appel aux serveurs. Ceux-ci restent concentrés sur le service et les clients n’attendent plus qu’on leur apporte l’addition.
Pensez aussi au yield management, cette pratique qui vise à modifier vos tarifs suivant le taux de remplissage et les pics de fréquentation du restaurant.
Cet article vous intéresse ? Vous souhaitez garder un œil attentif sur les tendances à l’œuvre dans le secteur de la restauration ? Abonnez-vous et retrouvez tous nos articles sur cette page.